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En vente :  MOSTRA DI PICASSO MILAN PALAZZO REALE SETTEMBRE NOVEMBRE 1953

MOSTRA DI PICASSO MILAN PALAZZO REALE SETTEMBRE NOVEMBRE 1953

Affiches anciennes par PICASSO Pablo
( 1881 - 1973 )

Référence à rappeler : 14998
Imprimeur, Edition, Marque, Fondeur : MONETA
Date de création : 1953
Dimension : 50.4 X 74.3 (inches) / 128.0 x 188.5 (cm)
Support / Matériau : entoilé sur tissu
Etat : A- ( bon état )
Tarif : 4 850.00
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RARE ET IMPORTANTE ,GRANDE AFFICHE DE PICASSO REALISÉE POUR LA MOSTRA DE MILANO EN 1953 .

HISTOIRE

Les premières bombes tombèrent sur Milan fin 1942 et ce furent la mort et la destruction. D’autres bombardements massifs suivent l’année suivante : la guerre ne se déroule pas seulement sur le front, tout le monde est désormais impliqué dans une tragédie collective.

Milan change de visage. Bâtiments, écoles, églises, monuments, usines, gares détruits. Le cœur historique de la ville est méconnaissable, ruines et décombres partout.

Désespoir et horreur : il n'a pas été facile de laisser tout cela derrière soi, mais depuis la Libération du 25 avril, les Milanais étaient prêts à retrousser leurs manches, à travailler sans relâche, comme c'était leur nature, à la reconstruction nécessaire pour que la vie reprenne. .

La grande exposition au Palais Royal consacrée au génie de Picasso était symbolique et a amené à Milan l'œuvre qui symbolisait la tragédie de la guerre: Guernica.

EXPOSITION GUERNICA À MILAN

L'œuvre, en revanche, est arrivée à Milan trois semaines après l'ouverture de l'exposition, le 5 octobre, et y est restée un peu plus d'un mois, jusqu'au 14 novembre, bien avant la fin de l'exposition.

Sur les trois mois de l'exposition (26 septembre-31 décembre 1953), Guernica de Picasso n'a été montré à Milan que pendant un peu plus d'un mois, soit un tiers du total, à tel point que Guernica n'est même pas apparu dans la première catalogues de l'exposition du Palais Royal.

L'exposition est cependant considérée comme un succès : Picasso a promis à Attilio Rossi soixante-dix œuvres, même si, en raison de l'espace d'exposition limité à Milan, les œuvres supplémentaires proposées par l'artiste actuellement exposées étaient d'une vingtaine.

L'exposition au Palazzo Reale de Milan pouvait ainsi compter sur 329 œuvres, contre 248 à Rome.

Lorsqu'Attilio Rossi communiqua à Fernanda Wittgens et Franco Russoli qu'il avait obtenu l'approbation de Picasso pour l'exposition de Guernica au Palazzo Reale, le comité d'organisation s'empressa de lancer une restauration rapide avec des plâtriers et des maçons pour rendre la salle "plus présentable". les Cariatides.

Attilio Rossi a dû intervenir rapidement pour arrêter les travaux, étant donné que le contexte délabré de la salle des Cariatides avait été précisément la valeur ajoutée qui avait convaincu Picasso d'amener l'œuvre à Milan, au-delà du mérite et des causes qui avaient conduit à la création de la salle.

cet état de délabrement.


L'atmosphère de la salle des Cariatides avec les autres œuvres de dénonciation de Guernica et Picasso devait être vraiment unique, et est peut-être inimaginable aujourd'hui où, après les restaurations de 2000, les couches de suie effectivement provoquées par l'incendie de 1943 ont été enlevées, un choix cela a éliminé peut-être l’une des rares, sinon la seule, traces réellement liées à la guerre et non à la dégradation ultérieure.

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