Le Musée de l'homme et Ethnographie
En 1928 Paul Rivet fut nommé à sa tête et le fit rattacher à la chaire d’anthropologie du Muséum national d'histoire naturelle. Il entreprit avec des collaborateurs comme Georges Henri Rivière de moderniser la muséographie ethnographique, mais les locaux, jugés insuffisamment aptes à assurer la fonction de musée, furent démolis en 1935 pour laisser place au palais de Chaillot.
Le musée s’y réincarna en 1937 sous la forme du musée de l'Homme, ses collections françaises trouvant place au musée national des Arts et Traditions populaires créé en même temps dans le même lieu. De nombreux artistes du début du XXe siècle allèrent y découvrir les arts primitifs , en particulier l’art nègre .
L'anthropologue et américaniste Paul Rivet accéda à la direction du Musée. Il en obtint le rattachement à la chaire d'anthropologie du Muséum national d'Histoire naturelle qu’il occupait alors et qu’il rebaptisa chaire d’ethnologie des hommes actuels et des hommes fossiles.
Ce glissement de l’anthropologie à l’ethnologie marqua la naissance institutionnelle de celle-ci, au carrefour du tout physique de l'anthropologie et «tout social de la sociologie.
Le Musée de l’Homme vit le jour dans un climat marqué par les bouleversements du Front populaire, l’exacerbation des nationalismes et les signes de la montée du fascisme. Inauguré le 20 juin 1938 par Albert Lebrun, président de la République, Jean Zay, ministre de l’Education nationale, Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, et Georges Mandel, ministre des Colonies, le Musée de l’Homme souhaitait lutter contre le racisme, à l’image de son créateur.
En créant ce titre, j’ai voulu indiquer que tout ce qui concernait l’être humain, sous ses multiples aspects, devait et pouvait trouver place dans les collections.
Il fallait rassembler en une vaste synthèse tous les résultats acquis par les spécialistes, les obliger ainsi à confronter leurs conclusions, à les contrôler et à les épauler l’une par l’autre. L’humanité est un tout indivisible, non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps , explique Paul Rivet
Masque, culture Lumbo Punu, Gabon. H.28cm
Exceptionnel masque Punu Lumbo du Gabon. Il allie élégance, simplicité et intériorité. Sous tous ses angles le masque nous dévoile sa perfection et sa sensibilité. Le regard est profond et énigmatique, la bouche est tendue, le visage est serein et rayonnant. C’est une œuvre de maitre. On notera la beauté et la singularité de sa coiffe. D'après Louis Perrois, les coiffes de ce style à coques multiples sont extrêmement rares. circa 1920.
Ce masque de style assez proche inspira Paul Colin pour la réalisation de son affiche du musée d'ethnographie du Trocadero en 1930, voir documents photos.
Les Moaï, ou moai, localement mo'ai, sont les statues monumentales de l’île de Pâques (île appartenant au Chili située en Polynésie), datées chronologiquement des XIIIe et XVe siècles1.
La majorité de ces monolithes sont sculptés dans du tuf issu principalement de la carrière du volcan Rano Raraku. Quelques-uns ont cependant été sculptés dans d’autres roches volcaniques de l’île basalte, trachyte ou tuf volcanique.
Leur taille varie de 2,5 à 9 mètres.
Selon Jo Anne Van Tilburg, le nombre de moaï sur l’ensemble de l’île s’élève à 887 avec un poids moyen de 13,78 tonnes, mais les plus grosses atteignent 80 tonnes.
La France, pour sa part, possède trois têtes de Moaï :
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